Treize troupes d’apprentis ont disputé la finale des ApprentiScènes dans la prestigieuse salle de l’espace Pierre Cardin, à Paris.
Parmi eux, plusieurs prestations très remarquées dont celle du groupe BAPAAT de Trans-Faire/CFA ARFA, qui, même s’ils n’ont pas fini sur le podium, se sont illustrés par leur imagination et leur créativité…
Pour l’occasion, nous avons réussi à interviewer l’un des apprentis BAPAAT, Ali Feradji, qui est revenu sur la préparation du spectacle, sur son ressenti sur scène et sur ses premières impressions post ApprentiScènes…
![Apprentiscènes: acrobatie d'un stagiaire BPJEPS de Trans-Fair
e](http://blog.trans-faire.fr/wp-content/uploads/2015/05/Ali-blog.jpg)
Pouvez-vous nous raconter comment vous avez mis en place cette scène (cf : le 8 janvier) qui vous a permis de vous hisser jusqu’en finale des ApprentiScènes?
Ali : C’est assez fou, mais notre première rencontre s’est déroulée le lendemain des attentats de Charlie Hebdo, en compagnie d’un metteur en scène (cf : Marc-Michel Georges). Notre esprit étant logiquement occupé par le drame, nous avons décidé d’en parler longuement. C’est lors de cette discussion que nous avons décidé d’évoquer ce sujet et de retranscrire nos émotions sur scène. Pour être franc on se voyait difficilement parler d’autres choses.
Les ApprentiScènes ont soudé le groupe, l’équipe et renforcé notre état d’esprit.Ali Feradji
Vous êtes venus sur scène à 5, comment s’est constitué le groupe?
Le groupe s’est constitué progressivement. Certaines personnes ont arrêté et d’autres n’ont pas souhaité prendre part au projet. Monter sur scène c’est pas rien!
Parlons du spectacle, entre la première représentation et la finale, avez-vous senti des éléments changer, le grouper évoluer?
Je pense qu’on a gagné en confiance et en synchronisation. Par exemple, le moment ou vous nous voyez faire un saut périlleux avec mon collègue est une scène qui a été ajouté entre les deux dates.
Et la pression, difficile à contenir quand on a si peu de temps pour préparer une scène, non?
Au départ bien sûr, on avait un peu le trac, mais une fois sur scène c’était oublié. C’est ce qui nous a permis de nous transcender et de laisser parler nos émotions. Quand on voit les (bons) retours qu’on a eu, le jeu en vaut la chandelle!
![Apprentiscènes: les BPJEPS de Tans-Faire](http://blog.trans-faire.fr/wp-content/uploads/2015/05/groupe-bpjeps-tf-2-1024x536.jpg)
Avez-vous l’impression que ça vous à rapprocher des autres stagiaires?
Sans aucun doute, ça a soudé le groupe, l’équipe et renforcé notre état d’esprit.
Pour finir, pouvez-vous dire que ça a changé votre lien avec le théâtre?
Pour être franc, j’avais un très mauvais à priori sur le théâtre avant de réaliser cette scène, ce qui n’est plus le cas. Je me suis rendu compte que le théâtre fait partie de notre vie quotidienne. Notre formatrice, Marina Bexon, nous a pas mal débloqués!
Je pense que les objectifs sont donc remplis : améliorer son expression orale, physique et développer sa confiance en soi.
Pour retrouver la vidéo, cliquez sur l’image ci-desssous
Cet article peut vous intéresser:
Le CPJEPS remplace le BAPAAT