Portrait de diplômée : Emmie CHARAYRON, ancienne triathlète olympique et préparatrice mentale

Laura BouteillerFormation, Portraits, Préparation mentaleLaisser un commentaire

Formation APMS – Accompagnement en Préparation Mentale du Sportif

Le sport de haut niveau est une aventure hors du commun, jalonnée de défis, de sacrifices, mais aussi de moments d’exception. Parmi les athlètes qui ont marqué leur discipline, Emmie CHARAYRON s’est lancée dans le triathlon. Pendant 15 ans, elle a enchaîné les compétitions internationales et réalisé son rêve en participant aux Jeux Olympiques de 2012. Aujourd’hui, elle entame une nouvelle aventure en se consacrant à la préparation mentale. Lors de cette interview, Emmie revient sur son parcours, depuis ses débuts.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Emmie CHARAYRON, j’ai 35 ans, et je suis une ancienne triathlète olympique. J’ai participé aux Jeux Olympiques de 2012 et j’ai été qualifiée pour Rio en 2016, mais j’ai dû déclarer forfait pour blessure deux mois avant les JO. J’ai eu une carrière de 15 ans dans le sport de haut niveau. Aujourd’hui, je suis maman de deux enfants, et depuis l’année dernière, j’ai entamé ma reconversion dans la préparation mentale.

Comment avez-vous décidé de vous orienter vers le sport de haut niveau ?

Depuis toute petite. J’ai commencé très jeune le triathlon, je suis tombée dedans un peu naturellement car toute ma famille faisait également du sport. J’ai commencé à l’age de sept ans et je ne me suis jamais arrêté. J’ai participé aux championnats de France, puis aux circuits internationaux. Ma passion est devenue mon métier.

Comment avez-vous vécu les Jeux Olympiques ?

Les JO, c’est une aventure fantastique. C’est la plus grande compétition au monde. J’avais ce rêve dès mes 14 ans, et j’ai eu la chance de le réaliser. C’est une expérience extraordinaire, qui procure des émotions très fortes et représente l’aboutissement de beaucoup de travail.

Qu’avez vous mis en place pour gérer la pression de l’évènement ?

J’ai eu la chance d’être bien entourée et d’intégrer la préparation mentale très tôt dans ma carrière. Mes entraîneurs étaient sensibles à cette question et m’aidaient à travailler mon état d’esprit au quotidien. Je pense que la clé pour gérer la pression est l’anticipation : se préparer à toutes les éventualités, apprendre à se concentrer sur ce que l’on contrôle et ne pas se laisser envahir par le stress négatif. Lors des grandes compétitions, j’avais toujours en tête un seul objectif : donner le meilleur de moi-même et profiter de l’instant. C’est cette approche qui m’a permis de vivre les JO avec un état d’esprit serein et enthousiaste.

Quel a été votre plus grand défi dans votre carrière sportive ?

Sans aucun doute, le fait d’avoir suivi ma propre voie. Contrairement à beaucoup d’athlètes, je n’ai jamais intégré un pôle fédéral. J’ai tracé mon propre chemin, ce qui n’a pas toujours été simple. J’ai dû gérer de nombreux aspects seule : l’entraînement, la logistique, les choix stratégiques. Ce n’était peut-être pas la voie la plus facile, mais c’était la mienne, et je suis fière d’avoir su rester fidèle à mes valeurs et à ma vision du sport.

Comment en tant que femme, vous positionnez vous dans ce sport ?

Le triathlon est un sport qui a toujours été en avance sur les questions d’égalité des genres. Contrairement à d’autres disciplines, les distances sont identiques pour les hommes et les femmes, et les prize money sont équivalents sur les circuits internationaux. La fédération internationale veille à ce que cette égalité soit respectée, et cela permet aux femmes d’évoluer dans des conditions similaires à celles des hommes. C’est une belle avancée pour le sport féminin.

Avez-vous eu du mal à arrêter le sport de haut niveau ?

Cela n’a pas été évident. On essaie de s’y préparer, mais c’est difficile à vivre physiquement et mentalement. J’ai pris des précautions en diminuant progressivement ma pratique et en me consacrant à d’autres projets. Malgré tout, cela reste un chamboulement. J’ai arrêté pendant le Covid, ce qui a facilité la transition. Ensuite, je suis rapidement tombée enceinte, ce qui m’a aidée à me projeter sur un nouveau projet.

Pourquoi avez-vous choisi la préparation mentale comme reconversion ?

J’ai toujours été attirée par les métiers liés à l’accompagnement et au développement personnel. Ce qui me plaît dans la préparation mentale, ce sont ses valeurs : la bienveillance, le respect, le non-jugement. C’est un domaine dans lequel je me sens à l’aise et qui me permet d’aider les autres à surmonter leurs défis, à mieux se connaître et à exploiter pleinement leur potentiel. Pour l’instant, je travaille surtout avec des sportifs, car c’est un milieu que je connais bien. Mais j’aimerais à l’avenir diversifier mon public et accompagner d’autres profils, que ce soit dans le monde de l’entreprise ou dans la sphère personnelle. 

Pourquoi avez-vous choisi la formation en préparation mentale de Trans-Faire ?

Je voulais suivre une formation de qualité, reconnue dans le milieu de la préparation mentale. La formation Trans-Faire est référencée au RNCP et propose un enseignement à distance, ce qui était essentiel pour moi en tant que jeune maman. Aujourd’hui, je continue à me former avec un diplôme universitaire à Clermont, car dans ce métier, il est important de toujours approfondir ses compétences.

Auriez-vous un conseil pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’accompagnement mental ?

Se former est essentiel. Accompagner quelqu’un ne se limite pas à partager son expérience, c’est adopter une posture d’écoute et permettre à la personne de trouver ses propres solutions. Cela demande un vrai travail sur soi et une formation solide. Je recommande la formation de Trans-Faire, qui offre une vision holistique et une grande clarté d’enseignement.

Découvrez notre formation en préparation mentale !

Apprenez à allier performance et bien-être grâce à des outils concrets et adaptés à votre pratique. Accéder à la formation.

Vous avez apprécié cet article ? Retrouvez d’autres ressources et conseils en préparation mentale dans nos articles connexes.

Laura BouteillerPortrait de diplômée : Emmie CHARAYRON, ancienne triathlète olympique et préparatrice mentale

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.